“Vous êtes toutes et tous des acteurs de changement”, a déclaré Mme Marianne Lefebvre, présidente du conseil d’administration de Mentorat Québec, lors du lancement de l’Accélérateur mentoral, la plus récente initiative de Mentorat Québec le 25 septembre 2019 à Montréal. Elle s’adressait à la centaine de passionné.e.s du développement professionnel et personnel qui ont passé la soirée à MILA — Institut québécois de l’intelligence artificielle.
Lors de son discours de présentation du service,Mme Lefebvre a lancé un appel à l’engagement, en considérant l’ensemble des participant.e.s comme des ambassadeurs et ambassadrices du mentorat.
“On dit qu’il faut éduquer les organisations, et puis, les mentors. Comment les mentors vont-ils changer la culture organisationnelle dans vos entreprises?”, a lancé à son tour Jennifer Petrela, gestionnaire du projet, qui animait un panel composé des représentantes de la première cohorte de clients de l’Accélérateur. Il s’agissait de Mme Valérie Pisano, présidente et chef de la direction chez MILA, Mme Rheia Khalaf, Directrice, Recherche collaborative et partenariats à FIN-ML, et Mme Sura Ali, Conseillère accès à la profession de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). Était présente également Mme Sophie Brière, professeure agrégée au Département de management et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement – Femmes et organisations de l’Université Laval, dont l’équipe assure l’évaluation scientifique des programmes de mentorat.
Un des thèmes qui revenait lors de la discussion était celui de la cohabitation intergénérationnelle, ainsi que celui de la relève et la restructuration de la pratique du mentorat, tant au niveau conceptuel qu’empirique.
“La pire erreure qu’on peut faire c’est de faire trop de design au départ, et puis, d’aller déposer cette structure”, a déclaré Mme Pisano à l’égard du programme en cours d’implantation, en laissant la porte ouverte à l’évolution du concept et de la pratique du mentorat chez MILA. Ce sera la première initiative en mentorat au sein de l’entreprise montréalaise, le plus grand centre de recherche universitaire en apprentissage profond au monde.
En plus d’apprécier l’expertise en mentorat apporté par l’Accélérateur, Mme Pisano se disait heureuse de l’approche personnalisée du service, dont la mission est de promouvoir des bonnes pratiques en mentorat vis-à-vis l’équité, la diversité et l’inclusion dans divers secteurs à prédominance masculine au Québec.
De son côté, Mme Ali a précisé que l’OIQ s’attendait à ce que l’Accélérateur mentoral contribue à former les superviseur.e.s de candidat.e.s à la profession d’ingénierie. L’objectif est d’aider les superviseur.e.s à développer une posture mentorale qui va au-delà de la supervision des compétences techniques chez les ingénieur.e.s postulant.e.s. L’approche s’inscrit dans une campagne qui vise à augmenter le nombre d’ingénieures au Québec de 17% présentement à 30% d’ici 2030.
L’Accélérateur compte sur le support du gouvernement du Québec, a annoncé Mme Isabelle Charest, Ministre responsable de la Condition féminine dans le cadre de la rencontre.
“Le projet que nous lançons aujourd’hui avec Mentorat Québec (…) s’inscrit dans mes préoccupations de permettre aux femmes de prendre leur juste place et de reconnaître toutes leurs aptitudes”, a-t-elle remarqué.
“L’autonomisation économique est une clé essentielle de la prospérité collective et c’est pourquoi le gouvernement du Québec est fier d’accorder un montant de 90 400 $ pour le projet d’Accélérateur mentoral de Mentorat Québec”.
