LES EXPLORATIONS DU MENTORAT INCLUSIF

Mardi 17 janvier 2023 de 12 h à 13 h

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Forme sournoise de la discrimination à l’ère moderne, les micro-agressions sont des gestes, paroles ou attitudes qui se présentent comme anodines ou involontaires et pour cette raison sont souvent difficiles à nommer, encore plus à enrayer.

Il y a un an, l’Accélérateur mentoral de Mentorat Québec a interpellé deux leaders montréalaises, Mano Malu et Mona-Lisa Prosper, pour décortiquer les micro-agressions dans les domaines de la finance et de l’entrepreneuriat.

Joël Nawej Karl Itaj, administrateur à Mentorat Québec et créateur du projet de comédie dramatique Maréalité, et Jennifer Petrela, experte en mentorat inclusif, ont ouvert une nouvelle discussion avec elles lors de ce webinaire pour savoir comment leurs rôles de mentore et de responsable d’un programme de mentorat inclusif ont su résister aux micro-agressions au cours des derniers 12 mois. Elles ont également parlé des tendances plus larges qu’elles ont pu observer dans ce domaine.

Cette fois, les leaders ont été accompagnées par une mentorée, Véronique Semexant, qui a nommé ses pistes de solution et sa vue des avantages et des limites du mentorat dans ce contexte.

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Mercredi 25 octobre 2023 de 12 h à 13 h

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Selon le dernier recensement fédéral, 23% de la population canadienne en 2021 se composait d’immigrants.es. D’ici 20 ans, 52% de la population sera des immigrants.es ou leurs enfants et deux canadiens.nes sur cinq feront partie d’un groupe racisé. Or, nous savons que ces populations n’ont pas accès aux mêmes opportunités et bénéfices que la population natale. Par exemple, en 2022, l’écart salarial entre les immigrants au Québec et la population née ici était de presque 2 $ l’heure, ce qui traduit à 64 $ la semaine ou 3000 $ l’année.

Quel est le rôle du mentorat dans ce contexte? Des 50,000 immigrants et immigrantes que vise admettre le Ministère de l’Immigration, de la francisation et de l’intégration du Québec en 2023, 30,000 seront des travailleurs qualifiés. Comment le mentorat s’active-t-il pour des personnes dans ces circonstances? Est-il plus utile pour certains aspects de leur intégration que pour d’autres, pour certains domaines pour d’autres? Et, exploite-on le mentorat pour nouveaux arrivants à son plein potentiel?

Nos panélistes

Catherine Boundjia est ingénieure spécialisée en technologies de l’information et présidente-fondatrice de Strateg6, une entreprise de service et conseil stratégique basée à Montréal. Membre du comité jeune de Fintech Montréal et présidente de la Commission politique du Parti libéral du Québec, Mme Boundjia est mentore à l’Hirondelle, organisation communautaire qui depuis 1978 facilite l’installation, l’intégration et l’insertion dans le marché du travail des personnes immigrantes à Montréal. Toujours à la recherche de solutions conciliant progrès social, économie et développement durable, Mme Boundjia démarre actuellement un nouveau projet pour promouvoir l’inclusion financière numérique, notamment des nouveaux et nouvelles arrivantes.

Diplômée en ingénierie électronique en France, Catherine Klein est aujourd’hui analyste en finances dans le secteur manufacturier. Immigrée en 2007, elle a été mentorée au sein de l’association Francogénie, réseau québécois des professionnels.les du génie issus.es de l’immigration. Mme Klein est devenue à son tour mentore et co-anime le programme de mentorat de l’association dont elle a été présidente de 2014 à 2018.

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Mercredi 29 novembre 2023 de 12 h à 13 h

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On sait que le mentorat professionnel se pratique différemment selon le secteur d’activité. Est-ce aussi le cas selon la culture du mentor ou de la personne mentorée, ou encore selon la région où le relation mentorale a lieu?

L’immigration au Canada représente près de 100 % de la croissance de la population active et le pays vise à augmenter le nombre de résidents permanents chaque année pour la prochaine période. Dans ce contexte, le mentorat pourrait s’avérer un puissant levier non seulement pour intégrer les nouveaux arrivants et arrivantes en les mettant à l’aise dans leur nouveau chez-soi, mais aussi en rendant toujours plus accueillants ceux et celles qui occupent déjà ces terres. Encore faut-il tenir compte des différences dans la pratique de cette forme d’accompagnement.

L’Exploration d’aujourd’hui se propose d’effectuer un contraste d’approches au mentorat inclusif dans trois régions francophones du monde : l’Est du Canada, la France et l’Afrique de l’Ouest. En ce faisant, on se dotera de plusieurs éléments de réflexion, non seulement sur des façons d’améliorer la pratique mentorale mais aussi sur les façons que la pratique mentorale peut nous améliorer.

Nos panélistes

Henri-Jean Bonnis a été un mentor bénévole pour le programme des HEC Montréal pour intégrer les étudiants au marché du travail ainsi que le programme de mentorat du Project Management Institute de Montréal (PMI-Montréal), pour mentorer les professionnels en gestion de projet. Il a aussi été mentor au sein du chapitre montréalais de Business Professional Women (BPW), un OBNL qui opère un programme de mentorat pour les femmes en affaires dans le monde. M. Bonnis est associé fondateur du cabinet de conseil en gestion Adsum Groupe Conseil. Il enseigne la gestion de projet à HEC-Montréal, et siège sur le conseil d’administration de la Société d’état fédérale des Ponts Jacques Cartier Champlain.

Alexa Landry LeBlanc est consultante pour l’équipe de performance de l’organisation au sein du Bureau du Conseil Exécutif du Gouvernement du Nouveau-Brunswick. Avant de prendre ce poste, elle était la gestionnaire d’Avenir GNB, un programme au sein du ministère des Finances et Conseil du Trésor qui jumelle des étudiants et des étudiantes de niveau postsecondaire à des mentors.es dans la fonction publique et leur y offre des opportunités d’apprentissage, tel des stages, dans leur domaine d’études. Lors de son parcours universitaire, Alexa a eu une mentore dans le cadre du Centre de Leadership de son université et a elle-même mentoré des nouveaux étudiants.

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Jeudi 14 décembre 2023 de 12 h à 13 h

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En 2022, la proportion de femmes élues aux élections provinciales du Québec a atteint un nouveau seuil : 46 %, soit dans la zone de parité. En 2021, les résultats des élections municipales demeurent inégalitaires, les femmes occupant 37 % des postes, mais la proportion a quand même augmenté de 4 % par rapport au scrutin de 2017. De plus, cinq des dix plus grandes villes du Québec ont élu une femme au poste de mairesse.

Le mentorat y est-il pour quelque chose ? Quel rôle jouent les personnes mentores dans la prise de décision d’une femme de se lancer en politique, dans le recrutement des candidates, dans les campagnes électorales, dans la pratique du métier d’élue ? Et, quels aspects de la relation mentorale sont particulièrement pertinents à la réalité unique d’une femme en politique ?

Nos panélistes

Madwa-Nika Cadet représente la circonscription de Bourassa-Sauvé à l’Assemblée nationale du Québec depuis octobre 2022. Elle est porte-parole de l’opposition officielle pour plusieurs dossiers et vice-présidente de la Commission des finances publiques à l’Assemblée nationale. En commençant par les cousines de sa jeunesse, Madwa-Nika Cadet s’est toujours trouvé des mentors·es dans son milieu, que ce soit lors de ses études en droit à l’Université de Sherbrooke, sa maîtrise en politiques publiques à l’Université Georgetown, ou ses emplois au sein d’un cabinet d’avocats et à la Banque mondiale. C’est par ailleurs avec l’encouragement d’une mentore qu’elle a fait le saut en politique.

D’origine palestinienne et née au Liban, Ruba Ghazal est députée de Mercier pour Québec solidaire depuis 2018. À l’Assemblée nationale, elle est entre autres responsable des dossiers d’Éducation et de Condition féminine. N’étant pas originaire d’un milieu politisé, ce sont des féministes comme Françoise David et Manon Massé qui l’ont inspirée et guidée dans le monde politique. Elle souhaite à son tour inspirer d’autres femmes à se lancer en politique pour une meilleure représentation démocratique du visage de la politique québécoise.

Marie-Andrée Mauger est mairesse de l’arrondissement de Verdun et membre du comité exécutif de à la Ville de Montréal, où elle est responsable de la transition écologique et de l’environnement. Madame Mauger est la première femme élue à titre de mairesse de l’arrondissement de Verdun, où elle siège depuis 2021. Auparavant, elle a accompli deux mandats en tant que conseillère d’arrondissement. Femme de conviction, elle désire partager son expertise et son expérience avec des femmes talentueuses afin de les inspirer et les encourager dans leur cheminement de carrière.

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Mercredi 10 janvier 2024 de 12 h à 13 h 

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Le mentorat inclusif est unique du fait qu’il s’adapte aux besoins et aux réalités distinctifs de membres de communautés sous-représentés. C’est tout autant le cas en ce qui concerne le mentorat octroyé par et pour les communautés 2SLGBTQI+ : soit un mentorat qui respecte le droit de déterminer soi-même son genre et pratiquer sans discrimination son orientation sexuelle.

Cela étant dit, comment est-ce que le mentorat 2SLGBTQI+ est appelé à s’exercer sur le terrain? Quels conseils propose-t-on aux mentors.es qui souhaitent honorer, voire valoriser, cet aspect de l’identité de leurs mentorés.es 2SLGBTQI+? Et est-ce que des organisations classiques peuvent s’inspirer de programmes de mentorat 2SLGBTQI+ pour transitionner vers une culture organisationnelle plus largement inclusive?

Nos panélistes

Zakary-Georges Gagné est une artiste, auteure, activiste, consultante et professionnelle bilingue du secteur public se spécialisant dans le développement communautaire, la construction de solidarité et la sensibilisation publique. Ayant un héritage franco-québécois et cri, Zakary porte fièrement ses identités autochtone, transféminine et francophone. Elle occupe présentement le poste de coordonnatrice à l’engagement francophone au Réseau Enchanté, le plus grand réseau d’organisations 2SLGBTQI+ du Canada, et est responsable de son programme de mentorat 2SLGBTQI+.

Florence Gagnon est la directrice développement créatif à Fierté au Travail Canada. Elle cumule les années d’expériences en entreprenariat queer et guide de nombreuses entreprises à créer des milieux plus inclusifs. En 2014, elle co-crée la série de fiction Féminin/Féminin qui remporte deux Prix Gémeaux et de nombreuses reconnaissances internationales. À la tête du magazine lstw, elle remporte le Publisher Grand Prix aux Canadian Magazine Awards en 2021.  En 2022, elle se voit décernée la médaille de l’Assemblée nationale du Québec. En 2023, lstw magazine remporte le prix du Meilleur Magazine au Canada.

Patrick Giagnotti est directeur des ventes dans un concessionnaire automobile et animateur/maître de cérémonie. Depuis 15 ans, il est animé par plusieurs projets et fonce dans la vie. Il se dit un gars d’affaires très fougueux mais aussi très sensible doté d’une belle maturité émotionnelle, à l’écoute des autres. il considère qu’être au meilleur de lui-même est un travail de tous les jours et en être conscient est déjà un bon départ.

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Le mentorat au féminin : le rôle des hommes dans la progression de carrière des femmes

Dans une entrevue exclusive accordée à Mentorat Québec, W. Brad Johnson, le grand expert mondial en mentorat et auteur du livre Athena Rising, explique pourquoi les hommes ne devraient pas hésiter à mentorer les femmes afin de les appuyer dans leur ascension au sein des organisations.

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Le mouvement #MeToo a généré une prise de conscience d’une ampleur considérable dans le monde organisationnel où des comportements longtemps considérés comme anodins ne sont plus acceptables. Les micro-agressions font partie de ces comportements. Est-il possible de les contrer par le mentorat ?

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Lorsqu’il s’agit de la progression des femmes et des membres de groupes marginalisés, de plus en plus d’experts·es prônent non seulement le mentorat, mais aussi le parrainage. Quels sont les avantages et inconvénients des deux modes d’accompagnement ? Les résultats diffèrent-ils selon le profil de la personne, l’évolution de sa carrière, ou son milieu de travail ?

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Les femmes qui travaillent dans un milieu à prédominance masculine ont de nombreuses priorités et de nombreux défis. Est-ce que le mentorat est un bon retour sur investissement ? À quoi doit-on s’attendre en s’engageant dans une relation mentorale ? Si on décide d’aller de l’avant, comment fait-on pour se trouver un ou une mentore et tirer le meilleur parti de la relation mentorale ?

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Implanter un programme de mentorat comporte plusieurs complexités. C’est autant plus vrai pour un programme de mentorat inclusif. Discutons des éléments à considérer dans le design, dans le jumelage, dans la formation et dans l’évaluation d’un programme de mentorat qui vise non seulement à favoriser la réussite, mais aussi à égaliser les chances.

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Les preuves y sont : le mentorat présente de grands avantages pour les femmes qui sont mentorées d’autant plus pour celles travaillant dans des milieux à prédominance masculine. Mais que gagne-t-on concrètement en tant que mentor·e ? Comment savoir si on est qualifié·e pour mentorer une femme ? Et quelles sont les bonnes pratiques pour mentorer une personne en situation de minorité dans son milieu de travail, que ce soit une femme ou non ?

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