Rima Elkouri sera la conférencière invitée pour lancer le Forum du mentorat le 25 janvier 2023, sur le thème de la transmission.  Elle conversera alors avec Youni Shabah, vice-présidente de Mentorat Québec.

Dans plusieurs de ces chroniques, Rima Elkouri, présente des personnes qui ont eu ou qui ont de l’impact dans la vie des autres.  Les portraits de ces personnes sont toujours touchants et rappellent l’importance des petits gestes altruistes quotidiens pour rendre notre monde un peu meilleur.

Rima Elkouri est auteure, journaliste et chroniqueuse au quotidien La Presse.

Née à Montréal, elle est une petite-fille de survivants du génocide arménien.

Son premier roman, Manam (Boréal, 2019), qui a séduit la critique et des milliers de lecteurs, est un regard de l’intérieur sur le génocide et l’importance de témoigner. À la fois hommage au courage des femmes et quête d’espoir dans un monde désespérant, le roman a été traduit en espagnol et en anglais et paraîtra bientôt en arabe.

Lauréate du prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française du Québec et du prix Judith-Jasmin de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, Rima Elkouri a publié en 2014 le recueil Pas envie d’être arabe (Somme toute) qui rassemble ses meilleurs textes parus entre 2000 et 2014.

Elle est coauteure du récit La liberté n’est pas un crime (Plon, 2020) qui raconte le combat pour les droits des femmes de la militante iranienne Shaparak Shajarizadeh, qui vit en exil au Canada.

Elle a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs, dont Dix ans plus tard : la commission Bouchard-Taylor, succès ou échec ? (Québec Amérique, 2018), Abécédaire du féminisme (Somme toute, 2016) et Quelque part au début du XXIe siècle. Les années 00 vues par 40 jeunes créateurs et observateurs québécois (La Pastèque, 2008).

Carl Lemieux possède une expérience diversifiée de psychologue du travail, de consultant en gestion, de psychothérapeute et de spécialiste de la pleine conscience et du bien-être. Lors de cette conférence, il explorera avec les participants comment la pleine conscience peut transformer une relation mentorale en une expérience humaine de connexion authentique et bienfaisante.

Coach aguerri, il travaille avec des cadres, des dirigeants et des professionnels. Il a travaillé dans la plupart des secteurs industriels au cours de ses 35 années d’expérience. Il permet à ses clients d’explorer en profondeur leur potentiel de croissance et les structures mentales qui leur font obstacle.

La force de Carl réside dans sa capacité à former des leaders prêts à faire face à des réalités organisationnelles internes et externes de plus en plus complexes, tout en améliorant leur conscience de soi et leur bien-être.  Il puise dans les neurosciences et la psychologie fondée sur des données probantes pour accroître la paix intérieure et la concentration, améliorer la prise de décision fondée sur des valeurs et développer des liens de compassion avec soi-même et les autres.

Carl est un psychologue du travail agréé de l’Université de Montréal et est titulaire d’un MBA pour cadres de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il possède une formation de coach pour cadres et de psychothérapeute.  Il est également un enseignant qualifié en pleine conscience (MBSR) de l’Université du Massachusetts, ainsi que qualifié en ACT (Acceptance Commitment Training). 

Télécharger une copie de la présentation de Carl Lemieux.

Le mentorat est reconnu pour encourager l’avancement professionnel ; il l’est moins pour son potentiel de promouvoir l’équité et développer une société plus juste. Or les mouvements de revendications sociales sont de longue haleine : sans appui, ses porteurs ne perdurent pas. Quel rôle joue le mentorat au sein de ces mouvements? À travers deux études de cas importants à l’évolution de la société québécoise — la décision de la Cour supérieure contre le profilage racial lors des interceptions aléatoires en bordure de route et le mouvement étudiant pour la justice climatique — cette séance sonde l’apport et les limites du mentorat pour réaliser un objectif plus grand que l’épanouissement d’un seul individu. 

Diplômé en sciences politiques de l’Université d’Ottawa, Schneider Augustin travaille depuis vingt ans auprès des familles et plus particulièrement auprès des jeunes de Côte-des-Neiges, le quartier dans lequel il a grandi. Il attribue ses succès à des personnes très importantes qui ont cru en lui, tel que sa mère, les professeurs de l’école secondaire Outremont, ainsi que d’individus quelque peu inusités. Toujours impliqué, il scande haut et fort aux jeunes que l’environnement n’a pas le pouvoir de déterminer qui iels sont et que chacun.e de nous est l’architecte de son destin. L’un des intervenants dans le cas Luamba c. Procureur général du Québec.

Albert Lalonde a été co-porte-parole du collectif Pour le futur, derrière les grèves pour le climat des vendredis dans les écoles secondaires de Montréal depuis 2019. Iel est membre de la fondation et ancien co-porte-parole de la CEVES, union des groupes étudiants qui organisent les grèves et les manifestations mondiales pour la justice climatique à Montréal, Québec et Sherbrooke depuis 2019. Aux côtés de 14 autres jeunes, Albert poursuit le gouvernement canadien pour sa responsabilité dans la crise climatique. Iel travaille à la Fondation David Suzuki et étudie en droit à l’UQAM.

Shi Tao Zhang a été membre du collectif Extinction Rebellion Youth Québec, un groupe de jeunes militant pour la justice climatique et sociale par le biais d’actions directes et d’initiatives communautaires. Aujourd’hui, avec Albert elle fait partie de la CEVES et travaille au Laboratoire de conscience climatique de la Fondation David Suzuki. Shi Tao étudie en droit à McGill. 

Pour consulter la rediffusion du panel, c’est ici. 

Les tables rondes permettront aux personnes présentes au forum d’échanger et discuter sur des thèmes-clés reliés au mentorat. Élargissez et partagez vos connaissances sur le mentorat en échangeant en groupe avec des personnes praticiennes de tous les horizons, qu’elles soient mentor.es, mentoré.es ou responsable de programmes de mentorat.  De multiples sujets de discussion (par exemple : Mentorat et mesure de succès, défis communs du mentorat, mentorat et gestion de bénévoles, l’art de la rétroaction, mentorat inclusif, le mentorat dans les PME, etc..)

Francine Ruel se définit maintenant comme une PP, « Une Passeuse de Passions ». Et c’est à ce titre qu’elle sera la conférencière que nous aurons le plaisir d’entendre pour conclure le Forum sur le mentorat. N’est-ce pas un peu le but du mentorat de « passer », de transmettre, de donner au suivant? Elle le fera dans le cadre d’une conversation intimiste avec Yvon Chouinard, rédacteur en chef de la Trousse mentorale 2023, et ancien président de Mentorat Québec.

Francine Ruel a débuté sa carrière en 1969 au théâtre. Elle fait ses études au Conservatoire d’art dramatique de Québec de 1966 à 1969. Elle obtient le prix Jean-Valcourt qui lui permet de voyager en France, en Suisse et en ItalieEn 1973, elle s’installe à Montréal et elle enseigne l’improvisation au CÉGEP de Saint-Hyacinthe. Elle a enseigné la scénarisation à l’INIS de 1997 à 2003 ainsi qu’à l’Université Bishop en 2007 et 2008. Au cours des décennies qui allaient suivre, la comédienne a conquis le coeur des Québécois avec ses interprétations toujours fortes et authentiques de nombreux personnages à la télévision et au cinéma.

La comédienne est également écrivaine. Elle a écrit pour la télévision, le théâtre, la chanson et le cinéma et a publié seize ouvrages, dont sa fameuse saga du bonheur, qui s’est vendue à près de 170 000 exemplaires.

Son dernier livre, Le promeneur de chèvres (Libre Expression 2021) lui a valu une fois de plus un succès de critique.